Nous voici déjà à la 5è manche des Coupes de France Promosport sur le circuit de Croix en Ternois. Après sa victoire à Ledenon, David était bien décidé à réitérer sa performance dans le Nord.
Son compte rendu :
Essais libres du vendredi :
Pour une fois nous arrivons jeudi soir pour rouler uniquement le vendredi. Ce choix s’avérera suffisant puisque ces essais se passent très bien avec une progression constante au fil des séances je suis dans les chronos de mes adversaires. La moto se comporte bien.
Qualifications du samedi :
Essais chronométrés :
Je m’élance dans les premiers pour 20mn d’essais chronos. Après 2 – 3 tours dans les embouteillages, je trouve un tour clair et réalise le meilleur temps de la série. Je rentre au stand tout de suite et stopperai là pour économiser mes pneumatiques. Je conserve tout de même le meilleur temps de ma série. Dans la 2è série, 2 pilotes seront plus rapides que moi, je partirais donc 2è de ma course qualificative l’après midi.
Course qualificative :
Dans cette course, 2 adversaires sérieux sont à mes cotés en la personne de Nico Salchaud et Mickael Varesco. Mon objectif est toujours le même lors de ces courses qualifs, se qualifier en première ligne pour la finale sans prendre trop de risques.
Je pars bien mais appuie un peu trop mon 1er freinage, Nico en profite pour recroiser et me passer. Malheureusement Mickael chute et le drapeau rouge est sorti.
Second départ, je décolle toujours bien et réussi mon premier freinage. Je mène la danse mais très vite mes bras commencent à tétaniser (une habitude sur ce maudit circuit). Très vite, je sais que je ne pourrais pas l’emporter, j’attends juste mon heure avec frustration. La course fut très longue pour moi car Nico ne décide de passer que dans le dernier tour. Comme prévu je ne peux pas l’attaquer sans prendre de gros risques (je n’ai presque plus de sensations dans les mains), je finis 2è, déçu mais surtout très inquiet pour le lendemain.
Course finale, dimanche :
Voir taille réelle
Je suis 3è sur la grille de départ. Comme d’habitude, très bon départ, je vire en tête au premier virage. Mais ce coup ci pas question d’imprimer le rythme et de faire tout le boulot. Je roule propre et surtout de façon à ne pas me fatiguer (il y a 27 trs !!). Je sais que Nico va s’impatienter. Il décide de me doubler une première fois au 9è tour mais ca ne passe pas, le tour suivant il fera un beau freinage au bout de la ligne droite pour me doubler. Tout se déroule comme je le souhaite, maintenant je le laisse faire l’effort. Charles Geers est également avec nous, prêt à bondir !
Malheureusement, dès le virage suivant Nico chute juste devant moi. J’ai à peine le temps de réaliser qu’il chute que je me retrouve sur lui et fini ma course dans les pneus. Charles chute également. En me relevant je vois que Nico ne bouge plus, j’ai très peur pour lui.
Le drapeau rouge est sorti et c’est très choqué que je ramène la moto au stand. Celle – ci n’a rien, je suis donc en mesure de repartir.
Malheureusement le directeur de course en décide autrement et me refuse le droit de prendre part au second départ sous prétexte que j’étais groggy alors que le règlement stipule que tout pilote inactif lors du drapeau rouge ne peut repartir. N’étant pas blessé et ayant pu ramener ma moto rapidement tout le monde s’accorde à dire que j’ai le droit de repartir (merci à P.Maccio et Fred Moreira de m’avoir vivement défendu) mais le directeur de course ne veut rien savoir. C’est avec un sentiment d’injustice que je rentre dans le paddock.
Entre temps des nouvelles rassurantes de Nico m’ont été données, il a repris connaissance et il serait touché à l’épaule. Ce n’est pas rien mais ça rassure. J’espère qu’il sera bientôt en pleine forme.
Le classement du championnat est identique pour nous 3 mais nos poursuivants se sont rapprochés. Bravo Florent Manniez qui l’emporte alors que c’est sa première saison en 600.
Merci à Chris et Ben pour la super ambiance du week end, Vanvan pour sa visite et son aide ainsi que Stephane et son pote, Jacky mon président. Et bien sûr mon père et Julie sans qui je ne ferais rien.